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Calls for Papers and Contributions

CfP: Faking it. Forgery and Fabrication in Late Medieval and Early Modern Culture
Posted: Monday, October 1, 2018 - 01:04
The University of Gothenburg, Sweden, 15-17th August 2019. 

 

What is real and what is fake? And why does it matter? As soon as objects, texts and utterances (be they pragmatic or artistic) become imbued with a sense of authority or authenticity, there is a potential to produce other objects, texts and utterances which mimic and attempt to siphon off that authority and authenticity.

In late medieval and early modern European culture (1400–1750), this potential was realized in new and unprecedented ways. Social, technological, and intellectual developments forever altered many activities which fall under the remit of forgery and fabrication, spurring lively debate about truth and falsity. The printing press transformed the production, distribution and marketing of texts and images. Heightened interest in classical antiquity changed how scholars interacted with and assigned value to artefacts originating in past cultures. Legal developments altered how artworks and documents were policed, and how authorship and authenticity were instantiated.

The conference “Faking it. Forgery and Fabrication in Late Medieval and Early Modern Culture”, held in Gothenburg from the 15th to the 17th of August 2019, seeks to explore the many and varying ways in which legitimate forms of production spawned illegitimate ones in late medieval and early modern culture. The conference is hosted by The Early Modern Seminar at The University of Gothenburg. We welcome proposals on all types of cultural production stemming from all cultural ambits, provided that they are connected with the later medieval and early modern world.

Confirmed keynote speaker: Dr Patricia Pires Boulhosa (Department of Anglo-Saxon, Norse, and Celtic, University of Cambridge)

Topics may include, but are not limited to: • The terminology of spuriosity • Developments in criticism as a response to forgery • The fake as a foil to the authentic • Connections between literary forgery and forgery in the visual arts • The relationship between lying and forgery • Grey areas: where production becomes fabrication • Legal and economic perspectives on fabrication • Fakes and fabrications in arts and sciences • The personality cult of the forger

We invite abstracts of up to 250 words, accompanied by a title and a 50-word biographical statement, to be sent to forgeryconference@lir.gu.se. Note that presentations must last no more than 20 minutes. The deadline for submitting an abstract is the 30th of January, 2019. Enquiries may be sent to the same address or made directly to Matilda Amundsen Bergström (matilda.amundsen.bergstrom@lir.gu.se) or Philip Lavender (philip.lavender@lir.gu.se).

Website: http://lir.gu.se/forskning/forskningssamverkan/tidigmoderna-seminariet

Appel à contributions: Revue Féeries – Études sur le conte merveilleux (XVIIe – XIXe siècle), n°17 (2020) : "Le conte, les mythes antiques, la Bible."
Posted: Sunday, September 30, 2018 - 00:22

Les contes merveilleux, la Bible hébraïco-chrétienne et les mythes gréco-romains partagent l’intervention du surnaturel dans le récit. Le conte se donne d’emblée comme « bagatelle », mais la Bible comme vérité révélée, tandis que les mythes suscitent une question rétrospective, celle de savoir si les Grecs y ont crus (Paul Veyne). Ces trois corpus peuvent se définir comme des genres littéraires spécifiques, présentant une certaine homogénéité morphologique, si ce n’est thématique. C’est donc en tant que genres littéraires que nous nous proposons de les interroger, en examinant spécialement les rapports qu’ils peuvent entretenir entre eux.

La question poétique les rapproche ou les éloigne. Eric Auerbach (Mimésis) distingue deux « types fondamentaux » : le style laconique de la Bible et le style fleuri de la mythologie. Pour les contes, nous en trouvons de ces deux sortes, d’une concision lapidaire (Perrault, Grimm, etc.) ou davantage descriptifs et digressifs (d’Aulnoy, Andersen, Les Mille et Une Nuits, etc.). Nous pourrions ainsi nous interroger sur l’usage, dans ces genres, des procédés littéraires comme l’ellipse, la répétition, l’onomastique, la description, la métaphore, l’hyperbole, la caractérisation apparemment limitée des personnages.

Quelle est la fonction du surnaturel dans ces trois genres ? Dans les contes merveilleux, il a un rôle limité et quasi expérimental chez Perrault, alors qu’il manifeste une immanence chez les Grimm, par exemple. Dans les mythes antiques, il recourt à une pléthore d’agents, des dieux et demi-dieux, confrontant leur pouvoir. Dans la Bible, il est en principe monopolisé par un seul agent, Yhvh, quoique certains passages (les magiciens de Pharaon, Balaam, le Satan de Job, etc.) mettent en question cette omnipotence. Aussi, on pourrait explorer de manière comparative les conventions du surnaturel propres aux trois genres. Qu’en est-il par exemple de la visibilité des agents surnaturels ?

On sait que la question de la théophanie est cruciale dans la Bible et que la divinité, en principe invisible et innommée, semble s’efforcer d’intervenir de moins en moins ; mais dans la mythologie, les dieux ne prennent-ils pas aussi plaisir à passer incognito parmi les hommes ? Et dans le conte, les fées et autres ogres sont-ils si aisément repérables par les autres personnages ? La distinction classique (Tzvetan Todorov) entre le fantastique et le merveilleux, selon l’attitude plus ou moins perplexe des personnages envers le surgissement du surnaturel, est-elle opératoire sur les genres antiques ?

En outre, d’un point de vue narratif, ces trois genres sont liés entre eux. Les deux genres antiques, assez contemporains, ont possiblement subi des influences communes de littératures antérieures (sumérienne ou égyptienne), voire des influences réciproques (que l’on pense à Samson et Hercule par exemple). Mais le conte moderne est indubitablement inspiré par ces récits antiques. L’exemple de Psyché est bien connu, mais des nombreux intertextes bibliques sont aussi repérables dans les contes de Perrault : scène-type de la stérilité du couple dans « La Belle au bois dormant » ou de la générosité de la jeune fille au puits dans « Les Fées », épisodes de la vie de David dans « Le petit Poucet ». Non seulement ces trois genres font l’objet d’une intertextualité commune, mais ils partagent aussi le potentiel d’une infinie littérature seconde (pour reprendre la notion de Marc Escola et Sophie Rabau), faite de réécritures et de commentaires : Psyché se trouve d’abord chez Lucien avant Apulée ; la Bible hébraïque est disponible en versions massorétique, grecque (Septante) ou latine (Vulgate), manifestant chacune des variantes, et de nombreux épisodes sont réécrits plus tard par le Coran ; les contes fournissent un modèle emblématique de réécritures différentielles théorisé avec la notion de conte-type.

Cependant, ces trois genres ne sont pas que le lieu d’un cordial dialogue, mais aussi celui de rivalités que l’on pourrait aussi explorer. Ainsi, conjointement à la vogue du conte à la fin du XVIIe siècle, une querelle du merveilleux agite le milieu littéraire, opposant la valeur du merveilleux chrétien à celle de la mythologie païenne. Et si Perrault dénigre la mythologie antique, qu’il considère immorale et boursouflée, en faveur des contes des aïeux, au XVIIIe siècle c’est la Bible hébraïque qui est violemment prise à parti par Voltaire au profit du conte philosophique. Au XIXesiècle les folkloristes considèrent les contes comme un produit dégénéré du mythe. Et, comme bouclant la boucle, depuis la fin du XXe siècle, la Bible est devenue un légitime objet d’études narratologiques, de sorte que l’on peut la considérer comme une série de contes. Ainsi la Bible et les contes, aux corpus plus stabilisés (voire canonisés) que la mythologie, rencontrent-ils aujourd’hui des problématiques herméneutiques parallèles : des approches respectivement historico-critiques et folkloristes tentent de dégager les strates des textes à la poursuite du récit originel, tandis que des approches narratologiques ou littéraires interrogent ces textes à la fois dans leur singularité et dans leur intertextualité.

Mais Perrault ajoute que les contes ne sont pas « pures bagatelles ». Le potentiel de lecture des trois genres du littéral à l’allégorique, voire au mystique, résulte sans doute de leurs caractères poétiques et merveilleux / fantastique déjà évoqués. De fait, le débat interprétatif reste ouvert sur la leçon ou l’enseignement que peuvent contenir les textes bibliques ou mythologiques, sur la morale pédagogique des contes littéraires ou la valeur initiatique des contes de tradition orale. Nous pensons que mettre en perspective ces trois genres peut apporter un éclairage renouvelé sur tous ces enjeux.

 

PROPOSITIONS

Les propositions (résumé d’une page et biobibliographie) sont à envoyer conjointement à Jean-Paul Sermain (jean-paul.sermain@wanadoo.fr) et à Pierre-Emmanuel Moog (pemoog75@gmail.com) avant le 1er décembre 2018. Les articles devront être remis au plus tard le 1er novembre 2019.

Source: Fabula

Appel à communications : Les gestes de la diplomatie : objets, cérémonies, langages corporels 1400-1750
Posted: Sunday, September 30, 2018 - 00:19

Organisé par l'université de Toulouse Jean Jaurès et le réseau Premodern Diplomats Network de Bath Spa University et de l'Institute of History of Polish Academy of Sciences.

Toulouse (France), du 30 mai au 1er juin 2019

Organisation: Nathalie Rivere de Carles

Conférence plénière confimée : 

Ellen R. Welch (The University of North Carolina at Chapel Hill), auteure de A Theatre of Diplomacy: International Relations and the Performing Arts in Early Modern France (Penn, 2017)

 

Dans Women, Diplomacy and International Politics since 1500, Mirella Marini souligne le langage spécifique des ambassadeurs : « les aristocrates-diplomates n’étaient pas toujours là pour rédiger des contrats ou des traités. Avocats et avoués s’occupaient souvent de l’aspect légal, tandis que les courtisans étaient là pour jouer du « langage de cours » » (99). Ce langage spécifique de cour n’est pas seulement verbal, mais physique et matériel. C’est à ce langage diplomatique non-verbal que souhaite se consacrer l’édition 2019 du colloque du réseau « Premodern Diplomats ». Le colloque considérera la création de langages non-verbaux qu’ils soient physiques ou matériels, le maniement de ces langages diplomatiques particuliers et la nécessité d’une approche combinatoire pour comprendre à la fois production et réception de cette diplomatie de peu de mots.  Dès lors, le colloque favorisera les échanges et le développement d’une réflexion épistémologique sur l’action diplomatique ainsi que sa sémiotique complexe. Chercheurs en littérature, histoire, histoire de l’art réfléchiront sur la relation entre la diplomatie et le corps de l’ambassadeur dans le cadre du développement d’une langue diplomatique multiple mais partagée.

Durant l’ère médiévale, l’ambassadeur était considéré comme une lettre humaine : il était offert à un maître étranger comme un objet que l’on observe, que l’on manipule dans l’espace et que l’on écoute. L’ambassadeur est porteur de cadeaux, mais il est lui-même un présent, et une langue. Cet aspect du rôle de l’ambassadeur a été peu étudié et il faut désormais confronter le langage matériel utilisé par l’ambassadeur et son maître et le langage que constitue l’ambassadeur lui-même.  Ce colloque souhaite ainsi affiner la perspective d’une économie matérielle de la diplomatie par une étude d’une sémiotique des corps mobiles des ambassadeurs. C’est l’essence de la théâtralité de la diplomatie que ce colloque souhaite aborder à l’instar de l’étude d’Ellen R. Welch (A Theatre of Diplomacy, 2017) sur l’importance théorique et pratique du théâtre dans la diplomatie moderne française. Etudier les aspects matériels et physiques de la diplomatie implique de réfléchir à l’interaction entre théâtre et diplomatie, au-delà du simple cliché de la dissimulation trompeuse. Ce colloque favorisera une étude plus approfondie des mécanismes théâtraux de la diplomatie dans son rapport au corps.

Ainsi, nous nous attacherons à étudier les gestes des ambassadeurs et de leurs maîtres, au sens littéral et figuré. Ces études seront confrontées à la perception de ces gestes dans les cercles diplomatiques et non-diplomatiques (arts, théâtre, proto-journalisme, récits de voyages, manuels etc). Nous considèrerons aussi ce qui relève de l’éducation de l’ambassadeur d’un point de vue pratique et physique et comment le progymnastata de la Grèce antique à encore cours à la Renaissance et au-delà. Enfin, les attentes concernant un langage matériel et physique de la diplomatie seront mises au regard de l’importance et des dangers qu’impliquent une langue diplomatique symbolique. Cette mise en perspective permettra de revoir la conception de l’incident diplomatique dans l’ancienne et la nouvelle diplomatie.

Le colloque invite des propositions sur les sujets suivants (liste non exhaustive) :

- la diplomatie et le corps : le corps de l’ambassadeur (chirologie, langage somptuaire, posture…), les apparitions à la cour, organiser et représenter le corps diplomatique (administration, suite diplomatique, résidences)

- théâtralité de la diplomatie et éducation du diplomate : une éducation à l’intérieur et à l’extérieur des cercles diplomatiques.

-lire les gestes : observer et décoder les cérémonies diplomatiques (lettres, récits diplomatiques et non-diplomatiques etc).

- Sociabilité et politique de la cour : impact sur les chorégraphies des visites diplomatiques

- Relations Europe et puissances non-européennes : l’importance du corps et des objets déterminant le corps

- Diplomatie matérielle : cadeaux (don et réception) en et hors de l’Europe.

- Que faire des cadeaux diplomatiques : de l’étalage à la dissimulation

- Incidents et Accidents diplomatiques: erreurs de lecture, erreurs délibérées, corruption active / passive

- Constituer des réseaux : aspects physiques et matériels

- Diplomatie religieuse : les pèlerinages et le langage diplomatie du pèlerin, le commerce des reliques, influences liturgiques sur l’activité diplomatique

- Mariages diplomatiques : les mariages par tiers et leurs cérémonies, les gestes des époux de substitution...

Les propositions de communications individuelles (300-500 mots) ou d'ateliers de 2 à 3 personnes doivent être envoyées à l'adresse suivante se8.toulouse@gmail.comavant le 30 novembre 2018.

 

CfP: NEGOTIATIONS AND NEGOTIATING IN HISTORICAL PERSPECTIVE: A CONVERSATION IN EARLY MODERN STUDIES
Posted: Saturday, September 29, 2018 - 23:28

The ability to publicly negotiate, to have conversation and to utilise political language appears to be in crisis. The politics of now is a politics defined by our inability to speak to one another. Donald Trump, Brexit and Migration have exposed the fissues in our communities and the inability for civil and political leaders to find common ground. Yet, it has never been so easy to talk to one another: the use of Twitter by movements such as Black Lives Matter and #metoo shows the benefits and limitations of a new public sphere. This is not the first time that civil discourse has expanded or broken down. The early modern period saw a dramatic increase in people talking, debating and arguing with each other; religion, colonialism, nationalism and political ideology separated people from each other as much as they brought them together. This was a period defined by debate, conversation, misunderstanding and caricature.

This conference aims to bring together scholars from across the humanities to facilitate greater interdisciplinary work, to discuss how the study of the early modern era is entwined with our understanding of the current world, and how such work may impact the present. We aim to inspire thought on structures of empowerment and disempowerment in settings of law, politics and institutions, and also within trade and writing. We want to address the question of what it means to negotiate, to converse, and to foster productive political debate. We invite papers that focus specifically on negotiations within the period, and also papers that address the themes of negotiation and conversation more theoretically or broadly. Perspectives on gender, class, race and religion are particularly encouraged, especially those that utilise academic training to engage with these questions more expansively.

Topics may include, but should not be limited to: The Negotiation of Space Religious Negotiations Race, Religion, Gender, Class and other Identity Categories Ways to utilise humanities research Negotiation of and within Print Culture Negotiations in Theatre, Fiction and the Arts Habits and Methods of Coping with the Early Modern Experience The Physicality of Negotiations Diplomatic and Political Negotiations The Negotiation of the Early Modern World as lived Experience Systems of Empowerment and Disempowerment Negotiations across and within institutions

The conference will take place on 3 June 2019, in the Strand Building, King's College London. In addition to the panels, a keynote address will be given by Professor Andy Wood. Please send abstracts of no longer than 300 words to dominic.birch@kcl.ac.uk by 1 March 2019. Registration will be free, and we will be able to cover some travel costs for postgraduates and early career researchers.

Source: H-France

CfP: Early Modern Privacy: Notions, Spaces, Implications
Posted: Saturday, September 29, 2018 - 23:24
Copenhagen, April 9-10 2019

The Danish National Research Foundation Centre for Privacy Studies (PRIVACY) at the University of Copenhagen invites applications for its inaugural conference. We encourage scholars from throughout the humanities, social sciences, and architecture to investigate notions, concepts, usages, and practices of privacy by focusing on early modern historical sources. Researchers will have an opportunity to re-examine and discuss source material in order to understand practices, spaces and ideas of privacy (and connected concepts) that emerged in the early modern period. We invite considerations of practice and performances of privacy and its opposites, even in cases where sources might not explicitly mention terms related to privacy. We also encourage analyses of terminology, vocabulary, and languages related to privacy, for example, in sources mentioning words using the prefix priv-. We are particularly interested in contributions that approach the subject of privacy from an interdisciplinary perspective. Selected papers will be published.

SUGGESTED TOPICS

  • Legal and religious definitions of private and public
  • Individuality and subjectivity in relation to private and public spaces
  • Dwellings and households: questions of access to private spaces
  •  The emergence of the modern home
  •  Vagrancy, poverty and homelessness: questions of access to public spaces
  • Education, politics, and access to knowledge
  • Secrecy and exchange of information
  • Confidentiality, gossip, and surveillance within communities
  • Sexual normativity and deviance from sexual norm
  • Notions of privacy in relationship to hierarchy
  • The household economy
  • The life-cycle inside and outside a (house-)hold
  • Confessional spaces
  • Interior and exterior design and life
  • Public and private politics
  • Spaces broad and narrow

ABOUT THE CENTRE FOR PRIVATE STUDIES

With its pioneering site-based interdisciplinary approach to historical research, The Danish Research Foundation Centre for Privacy Studies (PRIVACY) investigates architectural, religious, legislative, political and educational demarcations of privacy in early modern northern Europe. Our goal is to generate a robust form of historical analysis fit to inform scientific approaches to current privacy issues, by mobilizing knowledge of historical notions of privacy, and bringing more nuance to contemporary challenges that demand responses beyond mere technology. For more information, please visit teol.ku.dk/privacy

SUBMISSIONS

We invite colleagues working within any field of Early Modern studies to submit proposals for papers in English of 20 minutes duration. Please upload paper title, an abstract of no more than 300 words, and a concise CV at teol.ku.dk/privacy by no later than Sunday December 2 2018. Abstracts and CVs should be in English. A limited number of travel bursaries are available on a need basis; submit your travel bursary application alongside your materials at the link above. For further information, please email privacy@teol.ku.dk. A final program from the conference will be published primo January.

Organising Committee

Natália da Silva Perez, Anna Katharina Becker, Fredrik Torisson, Michaël Green

Apply here

University of Copenhagen handles information about participants at events confidentially. The information are deleted six months after the event takes place at the latest, unless the participants have consented that UCPH can retain information in order to inform on upcoming conferences or other relevant events. In case of certain financial requirements, relevant information on the participants can be contained in the archives of University of Copenhagen, until these requirements are met. UCPH has a privacy policy you can read here. 
 
Source: H-France

New Publications

Molière (Boris Donné)
Posted: 14 Mar 2022 - 11:26

Boris Donné, Molière, Paris, Éditions du Cerf, coll. "Qui es-tu ?", 2022

EAN: 9782204148962
Prix : 15 EUR
Date de publication : 07 Janvier 2022

Dom Juan, Tartuffe, l’Avare, le Misanthrope ou le Malade imaginaire : les personnages de Molière sont si célèbres qu’ils sont devenus des archétypes. Mais Molière lui-même, qui était-il vraiment ? Au-delà des légendes, des fantasmes, des rumeurs sur sa vie et sur sa mort, que sait-on de l’homme — né Jean-Baptiste Poquelin il y a quatre siècles — qui s’est caché derrière ce pseudonyme ?

Comédien, auteur controversé, courtisan du Roi-Soleil, figure majeure du Grand Siècle, Molière a su garder ses secrets. Quels bonheurs et quelles blessures ont forgé sa sensibilité ? D’où vient son regard acerbe sur la comédie de la vie ? Il faut scruter à la fois les documents et son théâtre pour deviner ses ambitions, ses passions, ses convictions religieuses et philosophiques.

Molière entre lumière et ombres : ce livre révèle la dimension humaine d’une oeuvre qui ne cesse de nous fasciner.

Normalien, agrégé, docteur ès lettres, Boris Donné enseigne la littérature française du XVIIe siècle à l’Université d’Avignon. Il a consacré de nombreux travaux à Molière.

Plus d'informations ici.

Molière. La fabrique d'une gloire nationale (1622-2022) (Martial Poirson)
Posted: 14 Mar 2022 - 11:23

Martial Poirson, Molière. La fabrique d'une gloire nationale (1622-2022), Paris, Seuil, 2022.

EAN: 9782021443356
264 page
Prix : 35 EUR
Date de publication : 21 Janvier 2022

Préface de Denis Podalydès

Conçu comme l'album du quadri-centenaire de Molière, cet ouvrage propose d'abord le portrait de celui que l'on considère comme l'homme de théâtre par excellence : auteur, comédien, directeur de troupe, "metteur en scène" , organisateur des divertissements de Cour. Le livre montre que ce mythe national a immédiatement inspiré après sa mort jusqu'à aujourd'hui. Symbole de l'esprit français et de la politique de rayonnement d'un Roi-Soleil, Molière est aussi l'inspirateur d'une tradition artistique qui s'en réclame dès la fin du XVIIe siècle jusqu'au XXe siècle, l'incarnation d'un théâtre populaire, au prix de récupérations et détournements tant dans les arts vivants que dans les arts visuels, industries culturelles et médias de masse.

L'ouvrage offre enfin une traversée dans les espaces culturels d'un Molière vu d'ailleurs, par-delà les frontières culturelles et linguistiques, afin de percevoir la façon dont il est perçu en-dehors de l'hexagone, où il a conservé toute sa portée satirique, comme un auteur s'opposant à l'autorité, résistant à l'oppression, antidote à l'esprit de sérieux.

Plus d'informations ici.

Montaigne et l’art du prologue au XVIe siècle (Arnaud Tripet)
Posted: 14 Mar 2022 - 11:20

Arnaud Tripet, Montaigne et l’art du prologue au XVIe siècle, Paris, Classiques Garnier, coll. "Études montaignistes", 2022.

EAN: 9782406128021
DOI: 10.15122/isbn.978-2-37312-496-5
262 pages
Prix : 29 EUR
Date de publication : 05 Janvier 2022

Cet ouvrage inventorie la technique et les riches modalités du prologue. Son auteur s’emploie à montrer que ce genre assez convenu par sa fonction médiatique, culmine, de Rabelais à Montaigne, dans des réalisations d’une admirable originalité, où la marge devient le lieu d’un écart inventif.

Plus d'informations ici.

Theories of Ballet in the Age of the Encyclopédie (Olivia Sabee)
Posted: 14 Mar 2022 - 11:17

Olivia Sabee, Theories of Ballet in the Age of the Encyclopédie, Liverpool, Liverpool University Press, coll. "Oxford University Studies in the Enlightenment", 2022

EAN: 9781800859906
192 pages
Prix : £65.00
Date de publication : 03 Mars 2022

Emphasizing eighteenth-century ballet’s construction through print culture, Theories of Ballet in the Age of the Encyclopédie examines the shifting definition of ballet over the second half of the eighteenth century, highlighting the role of textual borrowing and compilation in disseminating knowledge during the Enlightenment.

- The first book on dance in Enlightenment encyclopedias
- Brings together multiple Enlightenment encyclopedias in a comparative study
- The first book to examine Noverre’s centrality through the study of textual borrowings
 
***

“Whether read as a whole or independently, the Encyclopédie méthodique is an ideal case study for demonstrating how knowledge was reordered through textual borrowing and editorial decisions. In the case of ballet, Panckoucke’s editors dissolved many of Cahusac’s original cross-references, nullifying the structure that linked his articles together. At the same time, they created new ways of understanding ballet’s past and future, especially through its inclusion under the rubric of dance, rather than the other way around.”
(Read the author’s accompanying blog post)

More info here.

Narrative, catastrophe and historicity in eighteenth-century French literature (Jessica Stacey)
Posted: 14 Mar 2022 - 11:14

Jessica Stacey, Narrative, catastrophe and historicity in eighteenth-century French literature,

Liverpool, Liverpool University Press, coll. "Oxford University Studies in the Enlightenment", 2022.

EAN: 9781800856004
384 pages
Prix : £65.00
Date de publication : 03 Mars 2022

How do communities tell and re-tell stories of catastrophe to explain their own origins, imagine their future, and work for their survival? This book explores this question, so vital for our present moment, through narratives produced in eighteenth-century France: a tumultuous period when a “modern” national history was being elaborated.

- Brings contemporary work on the catastrophic imaginary into dialogue with philosophies of historical time and the study of eighteenth-century medievalism, offering a fresh perspective on how and why communities retell past catastrophes, and imagine future ones.
- Drawing on a wide variety of literary, historical and philosophical sources from the late seventeenth to the early nineteenth centuries, the book illuminates the pre- and remediation of catastrophes by showing how the same stories and motifs were reworked by writers over the course of the eighteenth-century.
- This book shows how French eighteenth-century writers viewed their own history as a haunting past, instantiated in the dangerous but also attractive figures which menace to crowd out the present, and return it to a catastrophic Dark Age: barbarians, usurpers, lost heirs, prophets, ghosts and martyrs. 
 
***

“We, too, have seen our connections and analogies come loose; a sense of the pandemic as a repetition of something from the past has ceded as the many threads of distinct future problems become clearer, just as the early ‘we’re all in this together’ narratives have unravelled. The book is a work of critique, seeking in part to expose embarrassments, narratives that go nowhere, attempts to recast contemporaries as anachronisms.”
(Read the author’s accompanying blog post)

More info here.